Description
Quatre ans après l’intronisation de la SoundLink Revolve originelle, Bose apporte enfin un peu de sang neuf à son enceinte nomade star. Quoi que son nom pourrait faire croire cependant, la Revolve II n’a pas l’âme révolutionnaire.
L’essentiel à retenir
S’il est bien une vertu que l’on doit reconnaître à Bose, c’est qu’il n’est pas de ces constructeurs qui font “évoluer” leur catalogue à marche forcée pour tenir un calendrier de sorties périodiques aussi effréné qu’immuable. Au contraire, la marque est plutôt du genre à donner le temps à ses produits de devenir des références connues et reconnues, et de surfer sur ce statut pour devenir un choix sûr dans la tête des consommateurs.
Ainsi en est-il de cette SoundLink Revolve II, qui assume parfaitement n’être rien d’autre qu’une évolution extrêmement mineure de la Revolve première du nom — quand bien même ce n’est rien moins que quatre ans plus tôt, en 2017, que cette dernière a vu le jour. De cette illustre aînée, la Revolve II ne se distingue que par deux toutes petites améliorations.
En premier lieu, sa résistance aux assauts environnementaux est revue marginalement à la hausse : d’une certification IPX4, elle passe à une certification IP55. Autrement dit, le constructeur garantit désormais l’immunité de son enceinte non plus seulement contre les éclaboussures, mais aussi contre les “jets d’eau” de toute direction. L’immersion reste proscrite, mais on peut donc, après une sortie en plein air, nettoyer la Revolve II sous l’eau du robinet sans aucune crainte.
L’autonomie, quant à elle, passe de 12 h annoncées à 13 h. En pratique, nous avions en vérité déjà mesuré 13 h d’endurance lors du test de la Revolve originelle ; avec cette version II, nous avons chronométré 13 h 30 min de fonctionnement en continu (dans les deux cas avec le volume réglé à 75 % de sa valeur maximale). L’amélioration est donc bien là, mais elle est trop légère pour faire une réelle différence à l’usage au quotidien.
À tout autre égard, les mesures et l’usage nous confirment que la Revolve II est bel et bien parfaitement identique à sa devancière. Sur les aspects pratiques, on retrouve donc une ergonomie Bluetooth quasiment irréprochable (commandes complètes, connexion simultanée à deux appareils sources avec basculement automatique et annonces vocales en français, mais latence de diffusion élevée)… ainsi que quelques éléments qui, en 2021, relèvent désormais de l’anachronisme. L’enceinte se recharge toujours par micro-USB et non par USB-C, et elle fonctionne toujours en tandem avec l’application mobile Bose Connect au lieu de la plus récente Bose Music, via laquelle le constructeur prend en charge tous ses (vrais) nouveaux produits depuis maintenant deux ans. Dans un registre positif en revanche, on se réjouit de voir que la Revolve II propose toujours une entrée filaire sur mini-jack 3,5 mm ; un luxe devenu beaucoup trop rare sur les enceintes nomades d’aujourd’hui.
Côté acoustique enfin, la Revolve est toujours à ce jour l’une des enceintes portables les plus performantes du marché, avec sa sonorité riche, ample, et parfaitement omnidirectionnelle.
Réponse en fréquence de l’enceinte de face (noir), à 90° (rouge), à 180° (vert), à 270° (bleu).
Taux de distorsion harmonique.
Délai de la réponse impulsionnelle en Bluetooth (271 ms).
Pour plus de détails sur ces derniers points, nous vous invitons à vous référer à notre test de la SoundLink Revolve originelle, dont les observations s’appliquent également à ce modèle II.
POINTS FORTS
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Son riche et dynamique.
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Émission sonore parfaitement omnidirectionnelle.
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Construction impeccable, certification IP55.
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Commandes complètes, connexion multipoint.
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Bonne autonomie.
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Présence d’une entrée analogique sur mini-jack / Peut être utilisée comme périphérique audio USB sur ordinateur.
POINTS FAIBLES
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Latence de diffusion élevée en Bluetooth (et non négligeable en filaire).
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Restitution sonore dépendant grandement de la surface sur laquelle l’enceinte est posée.
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Quelques anachronismes pour une enceinte nomade de 2021 (recharge par micro-USB…).
Avis
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